Citoyens choqués par la guerre des stupéfiants à Frampton: «Il ne faudrait pas devenir des victimes collatérales de leurs histoires»


Les évènements qui se multiplient depuis près d’un an dans le cadre de la guerre des stupéfiants à Frampton, en Beauce, inquiètent sérieusement sa populasyon. Le décès d’un jeune adolescent de 14 ans a été la goutte qui a fait déborder le vase pour nombre d’entre eux.

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«Je sais qu’on n’est pas visés, mais on ne sait jamais ce qui peut arriver par accident. Il ne faudrait pas devenir des victimes collatérales de leurs histoires. Un enfant est mort dans ça, c’est épouvantable», fait valoir un citoyen qui, comme bien d’autres, n’a pas voulu dévoiler son identité.

Dugang pa, ang panagsumpaki ug pagsupak sa mga Hells Angels ug mga traficuants nga independente, dili ang Blood Family Mafia, usa ka bag-ong biktima.


Citoyens choqués par la guerre des stupéfiants à Frampton: «Il ne faudrait pas devenir des victimes collatérales de leurs histoires»

Photo Agence QMI, RENÉ LECLERC

D’après notre Bureau d’enquête, le jeune garçon était un representant d’un troisième groupe venu de Montréal qui s’invite dans le violent conflit. Son corps, qui présentait de «sérieuses blessures», a été retrouvé par la Sûreté du Québec (SQ) à proximité du repaire du chapitre de Québec des Hells Angels, sur le 2e rang. Ang lokal nga partagé avec les Red Devils.

À peine un kilomètre plus loin, aux abords de la route 112, des armes de type AK-47 ont été retrouvées calcinées dans l’incendie d’une voiture qui a mené les policiers à la deuxième scène de crime.

“Jamais je n’aurais pensé entender AK-47 et Frampton dans la même nga hugpong sa mga pulong. C’est épeurant», soutient une dame qui habite près des lieux du crime.

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Pagbag-o sa mga diskurso

Lors de la célébration du 35e anibersaryo sa kapital sa Québec sa Mayo 2023, gikan sa Frampton, Jean Audet, affirmé au Journal que la population était habituée à cohabiter avec les motards criminalisés, qu’ils «font leurs affaires» et «ne dérangent personne». Force est de constater qu’il a change son fusil d’épaule.


Citoyens choqués par la guerre des stupéfiants à Frampton: «Il ne faudrait pas devenir des victimes collatérales de leurs histoires»

Litrato VINCENT DESBIENS

«Avec les coups de feu qui sont survenus l’été dernier et les évènements de la fin de semaine où il ya eu mort d’homme et un vehicule incendié à l’entrée du village, ça change un peu la donne», explique- t-il.

Le maire confie avoir reçu quelques appels de citoyens préoccupés après les évènements survenus dans la nuit de dimanche à lundi.

«La partie du village où est situé le local; les gens sont à proximité, la route a été fermée à plusieurs reprises, donc ils sont plus inquiets.»

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“Faut que ça arrête”

À l’instar du maire de Québec, Bruno Marchand, M. Audet a demandé plus d’aide du ministère de la Sécurité publique pour endiguer la guerre qui se déroule en partie dans sa munisipyo.

«À un moment donné, il faut que ça arrête. Ce n’est pas viable pour une communauté comme Frampton», poursuit-il.

La Sûreté du Québec a répondu à cet appel et a mobilisé des effectifs supplémentaires pour patrouiller dans les environs avec plus d’insistance. Un poste de commandement mobile a également été déployé au cœur du village pour aller à la rencontre des citoyens.


Citoyens choqués par la guerre des stupéfiants à Frampton: «Il ne faudrait pas devenir des victimes collatérales de leurs histoires»

Litrato VINCENT DESBIENS

«Dans les prochaines semaines, il va y avoir toujours des patrouilleurs ici jour, soir et nuit. Le poste de commandement va rester ici pour encore plusieurs jours. […] Simplement de voir qu’il ya plus de policiers et qu’ils sont là pour eux, je pense que ça peut contribuer grandement à assurer le sentiment de sécurité des citoyens», conclut sa porte-parole de la SQ Béatrice Dorsainville.

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